Nicolas Sarkozy revient sur les émeutes de Mardi soir

Publié le par Ludo

Après les violentes émeutes qui ont eu lieu Mardi 27 Mars au soir à Paris Gare de Lyon, Nicolas Sarkozy s’est rendu sur les lieux dans la matinée. Il en a bien entendu profité pour commenter les événements de la veille (comme l’a fait la majorité des prétendants à l’élection Présidentielle) :

Il est pour lui "inadmissible" que le sans-papiers congolais de 32 ans, contrôlé sans billet, "non content de vouloir s'exonérer des obligations du simple citoyen, se rebelle contre les forces de l'ordre et les émeutes qui ont été déclenchées et qui ont pris en otage des passagers qui ne demandaient qu'une seule chose: rentrer chez eux et aller à leur travail".

Et de se ranger "du côté de ceux qui paient leur billet de train et qui n'acceptent pas qu'on démolisse les gares". "Je ne serai pas du côté des tricheurs des fraudeurs et des malhonnêtes, je ne serai pas du côté de ce qui pensent que pour se faire entendre, il faut démolir les gares et casser des équipements publics payés par les contribuables".

Pour Nicolas Sarkozy, "il y a un certain nombre de valeurs qu'il faut remettre en place: celle de l'autorité, du respect (...) Il faut rétablir des valeurs civiques dans notre pays, les apprendre aux plus jeunes et ne pas accepter des comportements qui sont vraiment intolérables".

Le patron de l'UMP s'en est ensuite pris à "la pensée unique, pensée convenue qui ne représente en rien ce que pensent les Français, qui essaie de trouver des excuses à un comportement particulièrement inacceptable". Pour lui, on en est là "parce que depuis des années une idéologie post-soixante-huitarde a conduit à tolérer l'intolérable".

Et de viser sa rivale socialiste Ségolène Royal: "Si Mme Royal veut régulariser tout les sans-papiers et si la gauche veut être du côté de ceux qui ne payent pas leur billet de train, c'est son droit".

Si M. Sarkozy a été salué sur le quai par quelques policiers avant de prendre le train, il a également rencontré quelques sifflets en traversant du hall de la gare et l'on a pu entendre à son passage les mots "récup'", "facho" et "provocateur".

Revenant sur le sujet à son arrivée en gare de Lille, il a estimé que "les jeunes ne sont pas ceux qui foutent le feu aux voitures et cassent une gare. Ce n'est pas des jeunes", a-t-il lancé. "Les voyous ne m'aiment pas, la réciproque est vraie aussi".

Source: AGENCE FRANCE PRESS


Publié dans News Diverses

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